J'ai laissé cette série de billets en jachère depuis plusieurs semaines (lire : mois). Pour tout dire il n'est pas aisé d'écrire sur le football et la musique - c'est peut-être facile pour Nick Hornby mais pour moi c'est encore loin d'être naturel. Qui plus est les très mauvais résultats de Paris et l'ambiance de plus en plus pesante autour du club ne m'ont pas aidé à poursuivre une démarche avant tout ludique. Pourtant, j'aimerais malgré tout revenir sur les 4 derniers matches du PSG au Parc des Princes. Je ne connais pas encore bien la tribune, l'historique des relations entre les différents groupes de supporters, mais rétrospectivement, tout était déjà bien lisible, comme en témoignent les seules phrases que j'avais notées à la hâte le 7 février, au lendemain de la déroute face à Lorient.
"L'électricité est palpable dans la tribune. Les visages, fermés, ne sont plus tournés vers le match mais bien vers la tribune elle-même, à l'affut de l'endroit d'où partira la prochaine volée de huées, la prochaine bordée d'injures, la plupart des gens se désintéressent du spectacle du terrain pour surveiller, de coups d'oeil fugaces mais révélateurs, les mouvements avoisinants. Des ballons de baudruche éclatent, les cloisons métalliques qui font office de séparation entre les tribunes résonnent sous les coups de latte."
J'avais retenu, pour son simple titre, I Predict A Riot des Kaiser Chiefs, une chanson que je n'apprécie pas réellement par ailleurs (après avoir un instant hésité avec Armand Est Mort, un vieux titre de MC Solaar qu'on aurait pu, avec un humour assez noir, dédier au défenseur parisien, nul et conspué face à Lorient). Les événements autour du match face à l'OM me donneraient raison quelques semaines plus tard.
17 mars 2010
Un match, une chanson #7 - Kaiser Chiefs : I Predict A Riot (PSG - Lorient : 0-3)
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