31 octobre 2007

Arrête de te la péter sur MySpace !

J'ai cédé. Après près de deux ans de résistance passive et de dubitativité acharnée, j'ai ouvert hier à mon cyber-moi une page MySpace. Je me suis convaincu (ou plutôt je me suis laissé dire qu'une tentative serait la façon la plus avisée de s'en convaincre) que cet outil allait m'apporter de l'aide pour trouver des informations pertinentes à faire paraître sur Indiepoprock.net, et éventuellement me faciliter la recherche pour de nouveaux groupes ou artistes de talent. A ce stade, qu'en dire : les pages MySpace sont toujours aussi laides, le fonctionnement global du site est lent et peu intuitif... Mais bon, puisque cet étrange magma a réussi à s'imposer comme l'un des vecteurs principaux de l'information musicale, il faut en prendre son parti et rejoindre la meute. Ma page MySpace, donc : c'est tout nouveau, c'est tout pas beau, et c'est ici.

29 octobre 2007

Ubuntu 7.10

J'avais il y a quelques semaines souligné la qualité de la version 7.04 d'Ubuntu. La nouvelle version (7.10) est sortie il y a quelques jours, et elle mérite franchement un peu d'attention.


Les améliorations notables :

-Les effets visuels de Compiz Fusion sont disponibles très facilement (moyennant activation des pilotes propriétaires de carte graphique ; je rappelle également, même si cela n'est en rien une faute d'Ubuntu, que les cartes graphiques basées sur des puces ATI sont largement handicapées sous Linux).

-L'installation des codecs multimédia (MP3, MPC, DivX, etc...) est vraiment simplifiée car le système propose désormais une installation automatique de ces programmes lorsque l'utilisateur essaie pour la première fois de jouer un fichier du format correspondant.

-Le gestionnaire de réseau Wifi fonctionne enfin, sans qu'il soit besoin de passer par des dizaines de tentatives et l'édition de fichiers texte. L'ensemble pourrait cependant encore être amélioré.



Les problèmes :

-L'affichage des polices est un ton en-deçà de ce que l'on peut voir sous Windows (Vista notamment). C'est une affaire de goût également, certes, mais les polices par défaut me semblent trop grosses et donnent un aspect un peu "Fisher Price" au bureau.

-La lecture des DVD reste, encore et toujours, douloureuse à mettre en oeuvre. Ce n'est pas un problème spécifique à Ubuntu : la librairie de décryptage des DVD commerciaux n'est ni gratuite ni open-source, et ne peut donc pas être incluse dans une distribution justement basée sur des éléments purement open-source. Il n'empêche : en 2007 ce type de problème fait un peu désordre. Il est regrettable que ce point n'ait pas bénéficié d'un traitement comparable aux autres installations de codecs propriétaires.

-L'apparence générale du système, quoique pas totalement désagréable, est un peu vieillote, ce qui tranche d'ailleurs avec la puissance des effets visuels de Compiz Fusion.

-Le plus gros problème d'Ubuntu reste, à mon sens, d'être basé sur l'environnement GNOME (un des principaux environnements de travail disponibles sous Linux). L'équivalent sous KDE (à mon sens le meilleur environnement de travail) existe (Kubuntu) mais ne bénéficie pas des même efforts de développements, et cela se sent.


Dans l'ensemble, voici un système d'exploitation puissant, rapide, et gratuit. Autant de bonnes raisons d'y jeter un oeil, par exemple en utilisant le Live CD, qui permet d'effectuer quelques tests sans rien installer sur l'ordinateur...

Dur, dur

Près de deux mois depuis la dernière note sur ce blog : il faut bien reconnaître que pour l'instant l'expérience n'est pas réellement concluante. Faute de temps ? J'aurais envie de répondre par l'affirmative, pourtant c'est un prétexte que j'essaie de m'astreindre à ne plus invoquer. Je n'aime pas considérer le temps comme un carcan sur lequel nous n'avons aucune maîtrise ni aucun pouvoir. On m'objectera, bien entendu, que le déroulement du temps est inéluctable, et qu'influer sur son cours n'est pour l'instant possible que dans la théorie scientifique. Certes. Mais de façon pragmatique (Dominique, si tu me lis...), je considère que le temps dont nous disposons, certes limité par le sommeil, le travail, toutes sortes de contraintes biologiques et/ou sociales, reste suffisant pour envisager bien des activités. De sorte qu'il est inexact, et même parfois un peu hypocrite de prétendre qu'on "n'a pas eu le temps" de faire telle ou telle chose. Il est plus exact et plus franc d'avancer que l'on n'a pas PRIS le temps nécessaire, et par là de prendre conscience que cette action relève d'un choix personnel de priorités. Alors voilà, près de deux mois depuis la dernière note sur ce blog : je n'ai pas pris le temps d'écrire ici. Reste à décider si je dois accorder à cet espace une part plus importante. Ca va bien me prendre deux mois de réflexion, ça.