20 novembre 2007

Mandriva 2008

Toujours dans la lignée de ma recherche d'une distribution Linux performante, et après avoir essuyé quelques déboires sur Ubuntu 7.10 (tous liés en fait à l'état déplorable des pilotes de cartes graphiques ATI, avec une carte NVIDIA tout tourne parfaitement), j'ai tenté l'expérience sur Mandriva 2008. Pas besoin d'épiloguer, j'ai rencontré trois anomalies qui rendent impraticable ce système :

  • Le module Wifi rt2500 ne fonctionne pas avec le noyau par défaut (donc pas de wifi activé par défaut) ; il s'agit pourtant d'un composant supporté en natif par Linux depuis plusieurs années. C'est d'autant plus dommage que Mandriva, avec ses précédentes éditions, avait pris une belle avance sur la gestion du WiFi, qui reste encore et toujours un point faible des distributions Linux.
  • Le logiciel LinDVD, qui explique une partie du coût du Powerpack, ne fonctionne pas car il pointe par défaut vers le lecteur CD et non le lecteur DVD sur ma configuration, et qu'il n'existe pas de moyen simple pour changer cela.
  • L'instabilité de l'ensemble est assez inquiétante : la fermeture d'une session (pour permettre à un autre utilisateur de se connecter), se solde par un écran noir et un blocage total de la machine.

Et pourtant, le "Powerpack", fournissant un certain nombre de logiciels et de codecs par défaut, m'a coûté 39 €. C'est vraiment dommage de faire ce genre de constat, car Mandriva a par ailleurs bien des atouts à faire valoir (simplicité d'installation et d'utilisation, outils de configuration performants). Mais l'impression d'ensemble est gâchée par des erreurs de base.

19 novembre 2007

Beirut ne change pas

Après le splendide "Gulag Orkestar", le surdoué Zach Condon (21 ou 22 ans au compteur, enfin un truc indécent) revient avec "The Flying Club Cup". Ca ressemble toujours à un drôle de mélange entre Yann Tiersen et Goran Bregovic, et le moins que l'on puisse dire, c'est que Condon ne renouvelle pas sa musique... Mais ce qu'il faut surtout retenir, c'est que ce second album est, lui aussi, magnifique.

7 novembre 2007

Zen Arcade

Je viens de réécouter (un peu par hasard) le "Zen Arcade" d'Hüsker Dü, qui roupillait depuis bien longtemps dans les tréfonds les plus oubliés de ma discothèque. Je ne l'avais en fait jamais écouté avec attention.

Diantre quel son pourri.

Mais surtout, damnation, quel album.

Oui, je sais, j'ai 20 ans de retard.

31 octobre 2007

Arrête de te la péter sur MySpace !

J'ai cédé. Après près de deux ans de résistance passive et de dubitativité acharnée, j'ai ouvert hier à mon cyber-moi une page MySpace. Je me suis convaincu (ou plutôt je me suis laissé dire qu'une tentative serait la façon la plus avisée de s'en convaincre) que cet outil allait m'apporter de l'aide pour trouver des informations pertinentes à faire paraître sur Indiepoprock.net, et éventuellement me faciliter la recherche pour de nouveaux groupes ou artistes de talent. A ce stade, qu'en dire : les pages MySpace sont toujours aussi laides, le fonctionnement global du site est lent et peu intuitif... Mais bon, puisque cet étrange magma a réussi à s'imposer comme l'un des vecteurs principaux de l'information musicale, il faut en prendre son parti et rejoindre la meute. Ma page MySpace, donc : c'est tout nouveau, c'est tout pas beau, et c'est ici.

29 octobre 2007

Ubuntu 7.10

J'avais il y a quelques semaines souligné la qualité de la version 7.04 d'Ubuntu. La nouvelle version (7.10) est sortie il y a quelques jours, et elle mérite franchement un peu d'attention.


Les améliorations notables :

-Les effets visuels de Compiz Fusion sont disponibles très facilement (moyennant activation des pilotes propriétaires de carte graphique ; je rappelle également, même si cela n'est en rien une faute d'Ubuntu, que les cartes graphiques basées sur des puces ATI sont largement handicapées sous Linux).

-L'installation des codecs multimédia (MP3, MPC, DivX, etc...) est vraiment simplifiée car le système propose désormais une installation automatique de ces programmes lorsque l'utilisateur essaie pour la première fois de jouer un fichier du format correspondant.

-Le gestionnaire de réseau Wifi fonctionne enfin, sans qu'il soit besoin de passer par des dizaines de tentatives et l'édition de fichiers texte. L'ensemble pourrait cependant encore être amélioré.



Les problèmes :

-L'affichage des polices est un ton en-deçà de ce que l'on peut voir sous Windows (Vista notamment). C'est une affaire de goût également, certes, mais les polices par défaut me semblent trop grosses et donnent un aspect un peu "Fisher Price" au bureau.

-La lecture des DVD reste, encore et toujours, douloureuse à mettre en oeuvre. Ce n'est pas un problème spécifique à Ubuntu : la librairie de décryptage des DVD commerciaux n'est ni gratuite ni open-source, et ne peut donc pas être incluse dans une distribution justement basée sur des éléments purement open-source. Il n'empêche : en 2007 ce type de problème fait un peu désordre. Il est regrettable que ce point n'ait pas bénéficié d'un traitement comparable aux autres installations de codecs propriétaires.

-L'apparence générale du système, quoique pas totalement désagréable, est un peu vieillote, ce qui tranche d'ailleurs avec la puissance des effets visuels de Compiz Fusion.

-Le plus gros problème d'Ubuntu reste, à mon sens, d'être basé sur l'environnement GNOME (un des principaux environnements de travail disponibles sous Linux). L'équivalent sous KDE (à mon sens le meilleur environnement de travail) existe (Kubuntu) mais ne bénéficie pas des même efforts de développements, et cela se sent.


Dans l'ensemble, voici un système d'exploitation puissant, rapide, et gratuit. Autant de bonnes raisons d'y jeter un oeil, par exemple en utilisant le Live CD, qui permet d'effectuer quelques tests sans rien installer sur l'ordinateur...

Dur, dur

Près de deux mois depuis la dernière note sur ce blog : il faut bien reconnaître que pour l'instant l'expérience n'est pas réellement concluante. Faute de temps ? J'aurais envie de répondre par l'affirmative, pourtant c'est un prétexte que j'essaie de m'astreindre à ne plus invoquer. Je n'aime pas considérer le temps comme un carcan sur lequel nous n'avons aucune maîtrise ni aucun pouvoir. On m'objectera, bien entendu, que le déroulement du temps est inéluctable, et qu'influer sur son cours n'est pour l'instant possible que dans la théorie scientifique. Certes. Mais de façon pragmatique (Dominique, si tu me lis...), je considère que le temps dont nous disposons, certes limité par le sommeil, le travail, toutes sortes de contraintes biologiques et/ou sociales, reste suffisant pour envisager bien des activités. De sorte qu'il est inexact, et même parfois un peu hypocrite de prétendre qu'on "n'a pas eu le temps" de faire telle ou telle chose. Il est plus exact et plus franc d'avancer que l'on n'a pas PRIS le temps nécessaire, et par là de prendre conscience que cette action relève d'un choix personnel de priorités. Alors voilà, près de deux mois depuis la dernière note sur ce blog : je n'ai pas pris le temps d'écrire ici. Reste à décider si je dois accorder à cet espace une part plus importante. Ca va bien me prendre deux mois de réflexion, ça.

26 août 2007

Portrait du trader en poupée GI Joe

On m'a fait suivre le lien suivant :

http://www.liberation.fr/transversales/portraits/273076.FR.php

Quel intérêt ? Dans l'absolu, aucun, réellement, si ce n'est que la personne décrite est une connaissance, assez vague il faut le reconnaître, un camarade de promotion que j'ai eu l'occasion de recroiser quelques fois depuis.

Je suis assez consterné par le contenu de l'article, une belle compilation de tous les lieux communs et clichés les plus éculés concernant les traders, à la limite de l'exercice de style. Je n'ai aucun amour particulier pour la profession (et j'avoue sans crainte une jalousie exacerbée envers les salaires indécents qu'elle procure), mais cette description me semble à peu près aussi proche de la réalité que les GI Joe ne le sont du vrai GI moyen...

En tout cas je m'interroge : mon camarade aurait-il à ce point changé ? Ou se serait-il fait un peu piéger par un journaliste peu scrupuleux ? Je n'ai pas la réponse, mais j'ai ma petite idée...

31 juillet 2007

Ubuntu

Après quelques mois de tests de Vista, la dernière version de Windows, j'ai fini par m'ennuyer et j'ai décidé de réinstaller Linux sur mon poste. Décidément, ça m'avait manqué. Pour cette réinstallation, j'ai utilisé la dernière version en date de la distribution Ubuntu, qui se distingue par une simplicité d'installation et d'utilisation totalement hors normes.

Je n'ai pas envie (pas aujourd'hui) de me lancer dans un panégyrique de Linux en général, ni même d'Ubuntu en particulier, mais comme je ne désespère pas totalement de parvenir à convaincre quelques enthousiastes, je vais quand même en parler un peu.

Parmi les grands points forts de cette version d'Ubuntu :
  • Installation très simple
  • Mise en place automatique d'un dual-boot avec Vista (outil permettant à Windows et Linux de cohabiter sur le même poste, à l'aide d'un menu de choix du système à lancer lors du démarrage de l'ordinateur)
  • Reconnaissance des partitions NTFS (format Xp et Vista), qui permet une cohabitation encore plus simple
  • Utilisation d'espace disque et de ressources moins délirante que Vista (Ubuntu fonctionnera donc sans problème sur des machines un peu vieillotes)
  • Suite logicielle complète fournie sur un seul CD (y compris applications bureautique, gestion de bibliothèques d'images, logiciel de gravure de CD et DVD...)
  • C'est gratuit !

Parmi les points faibles :

  • La mise en place du Wi-Fi est toujours un calvaire, les nouveaux outils mis en place ne semblent pas fonctionner correctement sur mon poste.
  • Un détail qui a sa putain d'importance de sa race : la dernière version des firmware iPod est bien reconnue, ce qui permet de gérer les iPod les plus récents (y compris images des pochettes d'albums). Toutefois cela altère la bibliothèque présente sur l'iPod, ce qui se traduit ensuite par des heures de répérations sous iTunes...
  • Le multimédia (notamment les formats propriétaires type MP3, WMA, AAC) n'est pas accessible dès l'installation, ceci essentiellement pour des raisons légales. L'installation des codecs (programmes de compression / décompression) permettant d'activer ces formats requiert quelques manipulations supplémentaires, très simples mais tout serait tellement plus beau si ça marchait dès l'installation...
  • Linux ne propose pas de fonctions de contrôle parental simple, comme le fait assez efficacement Vista.

Dans l'ensemble, je constate tout de même qu'en à peine quelques mois, Linux en général et Ubuntu en particulier ont encore progressé de façon spectaculaire. Et ça c'est bon.

J'espère pouvoir prendre le temps à l'avenir de consacrer quelques lignes à des logiciels Open Source particulièrement excellents. Si l'on excepte ce petit problème de putains de couvertures sur les iPod de leur race, Amarok, par exemple, est le meilleur logiciel de gestion de bibliothèque musicale que j'aie pu croiser, iTunes est franchement médiocre, dans l'absolu d'une part, par comparaison d'autre part. Digikam est une alternative plus que correcte à un ACDSee, K3B dame le pion en bien des points à un Nero par exemple. Je ne parle même pas de Firefox ou Open Office, dont les qualités sont bien connues, et qui existent sous Linux comme sous Windows...

Bref, voilà, c'est bon, c'est gratuit, c'est amusant, et en plus le système du Live CD (CD exécutable à l'allumage de l'ordinateur) permet de prendre contact avec le système et son fonctionnement sans installation. Alors téléchargez ça ici, gravez l'image avec un logiciel type Nero ou ISO Recorder, placez le CD dans votre lecteur, redémarrez l'ordinateur et donnez à Linux et à Ubuntu une petite chance...

26 juillet 2007

Le dos de Dennis Bergkamp



J'adore le foot quand il atteint ce niveau d'élégance surréaliste...

Pour que les choses soient claires

J'imagine que cela devra être dit à un moment ou à un autre, autant que ce soit maintenant : j'interviens assez massivement sur le site www.indiepoprock.net . J'y publie très régulièrement des articles sous un pseudonyme effroyablement cryptique. Tout, sur ce site, est réalisé par des passionnés sans aucun intérêt financier. Le site ne génère pas d'argent, pas que je sache du moins. Et ma liberté d'opinion n'est en aucun cas altérée dans mes articles ; seule la charte éditoriale impose quelques conventions stylistiques.

En tout cas je ne publierai ici, sur la musique, que des opinions qui me paraissent, par leur extrême subjectivité (je hais ce mot, étant admis qu'une critique "objective" n'a aucun sens, entendons-le ici comme un synonyme de "mauvaise foi"), n'avoir pas leur place dans la ligne éditoriale d'Indiepoprock.net.

Voilà, c'est dit.

25 juillet 2007

Ouverture des hostilités

C'est parti... Je ne sais pas réellement où cela pourra mener, j'imagine qu'en celà je ne me distingue pas de l'écrasante majorité des bloggeurs. Bienvenue parmi moi en tout cas.