4 octobre 2009

PSG - Nancy : 1-1

Un stade totalement silencieux, où soudain l'on entend les spectateurs tousser, se racler la gorge, où l'on entend le bruit des pieds des joueurs sur le ballon, où les actions ne déclenchent que quelques timides bruissements, vite réduits à néant : les cinq premières minutes de la seconde mi-temps, dédiées à la mémoire de Brice Taton, supporter toulousain décédé cette semaine après avoir été agressé en Serbie, auront finalement été les plus étranges et les plus intenses de ce match. Pour le reste, et s'il faut parler de sport, le résumé de la soirée tient en une seule question : comment peut-on expliquer que la même équipe puisse se montrer conquérante, joueuse, opiniâtre face à Lyon, et apathique, atone, sans volonté face à Nancy ? J'imagine que c'est là un simple pas de plus dans ma compréhension des paradoxes frustrants du Paris-Saint-Germain. Il n'empêche que voir une équipe tétanisée par un milieu déficient qui ralentit totalement le jeu, à l'image d'un Makélélé hors-sujet, une équipe qui ne se décide à entrer dans le vif du sujet que l'espace de quelques minutes (après l'ouverture du score nancéenne et jusqu'à l'égalisation, puis lors des dix dernières minutes du match) a quelque chose de décourageant. Les matchs nuls peuvent se suivre sans se ressembler : celui contre Lyon était porteur de beaucoup d'espoir, malgré un résultat mitigé, le match d'hier résume la situation d'une équipe sans ressort et qui n'encaisse que trois points en quatre matches. L'automne sera long...

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