"Rest now, weary head, you will get well soon" : c'est ce qu'on aurait envie de susurrer ce soir à Ludovic Giuly. Une petite comptine douce-amère qui commence en gueule de bois et se termine en apothéose, les poils au garde à vous sur les avant-bras. Paris a perdu au Parc contre Nice, mais c'est en quelque sorte la faute à pas de chance ("pas de chance", c'est le nom de la transversale du but côté Boulogne ?). J'aurais aimé que le match soit à l'image de la chanson, et qu'après cette première mi-temps soporifique, l'énorme pression parisienne, accompagnée des clameurs de plus en plus enthousiastes du Parc, soit couronnée de buts, d'un but, enfin de quelque chose qui ressemble à un début de victoire, à autre chose qu'à deux tirs repoussés par la barre. Après le but, le délitement, les dernières minutes à regarder un match qui n'en était plus un, une équipe désabusée et désordonnée contre une équipe qui n'en demandait pas tant pour jouer la montre. Il n'y avait plus de raison d'y croire, après tout, la guigne, ce n'est pas une vue de l'esprit. Mais Paris a bien joué, montré de belles choses, alors, malgré ce vilain coup dans les gencives : "Rest now, weary head, you will get well soon"...
(Cette vidéo ne rend que partiellement justice à la splendeur de cette merveilleuse chanson, mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour illustrer ce billet)...
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