23 septembre 2009

PSG - Lyon : 1-1

Espoir, doute, exaltation, frustration : en quelques heures, la rencontre entre le PSG et l'Olympique Lyonnais aura permis de vivre toutes les sensations qui font du football un spectacle d'une intensité incroyable. Avant le match, on espère le meilleur, tout en reconnaissant avec humilité que Lyon fait peur, que l'on craint le pire. Le pire aurait été que l'OL prenne les rênes de la rencontre, le contrôle du jeu pour un affrontement à l'issue certaine. Mais bon sang que cette équipe parisienne fut belle à voir. Si le début du match a été lyonnais, la révolte du PSG a été éclatante : engagement total, esprit combatif, l'équipe a développé un jeu vraiment enthousiasmant, beau à regarder - et tous les joueurs ont été bons. Tant et si bien que l'absence de ce couillon de Sessegnon, considéré comme l'unique dépositaire de l'animation parisienne, passe inaperçue. On regrette plus celle d'Erding, qui aurait certainement eu la possibilité de tuer le match alors qu'Hoarau, pas encore au niveau de l'année dernière, vendange plusieurs occasions. Le PSG aura ainsi mené pendant plusieurs dizaines de minutes, devant un Parc à l'ambiance surchauffée. Alors effectivement, le but de l'égalisation lyonnaise fait mal : même s'il a été concrétisé lors d'une grosse phase de domination pour les joueurs de l'OL, Gomis était purement et simplement hors-jeu. Au final, est-ce qu'il vaut mieux voir un superbe match malgré un résultat frustrant ? Ou bien se satisfaire d'une victoire étriquée, obtenue au cours d'un match pourri ? Je n'ai pas la réponse. Tout ce que je sais, c'est que le Parc a vu un superbe match. Paris aurait dû gagner, bordel !

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