Evidemment, le simple terme de disco évoque immanquablement une bonne charrette de clichés - costumes cintrés, lunettes de soleil gigantesques, boules à facettes, j'en passe et des meilleures, vous les trouverez tout seuls - et "C'est Chic" n'est certainement pas le disque idéal pour renier ces images, ne serait-ce que parce qu'il contient deux des plus grands tubes disco (Le Freak et I Want Your Love).
Ceci étant dit, on peut aussi faire les choses simplement, poser le vinyle sur la platine, et se laisser porter. Remercier Bernard Edwards pour ses lignes de basse incroyables, qui exsudent le funk le plus lubrique. Se rendre aussi à l'évidence du talent de guitariste de Nile Rodgers, qui avec ses riffs aigrelets sublime encore la basse ronde d'Edwards. Reconnaître enfin le génie d'une production parfaite, qui retranscrit parfaitement la complémentarité entre basse et guitare... Tout l'album tient sur leur duo, même si bien d'autres éléments (voix, cordes...) viennent compléter le tableau. C'est clinquant, presque toujours, kitsch, parfois, mais souvent excellent et toujours stimulant. Et que celui qui est capable de résister au minimalisme torve, quasi-préhistorique et dévastateur de l'inaugural Chic Cheer se manifeste, je serais curieux de le rencontrer.
Ceci étant dit, on peut aussi faire les choses simplement, poser le vinyle sur la platine, et se laisser porter. Remercier Bernard Edwards pour ses lignes de basse incroyables, qui exsudent le funk le plus lubrique. Se rendre aussi à l'évidence du talent de guitariste de Nile Rodgers, qui avec ses riffs aigrelets sublime encore la basse ronde d'Edwards. Reconnaître enfin le génie d'une production parfaite, qui retranscrit parfaitement la complémentarité entre basse et guitare... Tout l'album tient sur leur duo, même si bien d'autres éléments (voix, cordes...) viennent compléter le tableau. C'est clinquant, presque toujours, kitsch, parfois, mais souvent excellent et toujours stimulant. Et que celui qui est capable de résister au minimalisme torve, quasi-préhistorique et dévastateur de l'inaugural Chic Cheer se manifeste, je serais curieux de le rencontrer.
J'ai souvent des difficultés à affirmer des goûts marqués en dehors de ma bulle indie, alors qu'il me soit permis de le faire ici, de l'affirmer haut et fort : Chic, c'est la vraie classe américaine. Ce serait bien stupide de s'en priver.
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